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Post-doctorante/Post-doctorant en modélisation des impacts du changement climatique sur l'érosion des sols agricoles en CDD 13 mois à IMT Nord Europe

  • Sur site
    • Douai, Hauts-de-France, France
  • Responsabilité sociétale

Description de l'offre d'emploi

Unité : CERI MP

Responsable hiérarchique : Mahfoud Benzerzour

Responsable fonctionnel : Claire ALARY

Catégorie : Chercheur post-doctorant

Nature de l’emploi : CDD post-doctorat

Lieu de travail : DOUAI, Centre de recherche de IMT NE

Contexte :

École sous tutelle du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, IMT Nord Europe est née en 2017 de la fusion de Télécom Lille et de l’École des Mines de Douai. Elle compte aujourd’hui parmi les plus Grandes Écoles d’ingénieurs au Nord de Paris avec plus 2200 élèves, dont un quart d’apprentis, plus de 600 diplômés par an et un réseau de 15 000 diplômés. Elle fait partie de l’Institut Mines Télécom, premier groupe public de Grandes Écoles d’ingénieurs et de management de France, et est partenaire de l’université de Lille.

IMT Nord Europe a 3 missions principales : former des ingénieurs responsables aptes à résoudre les grandes problématiques du XXIème siècle ; mener des recherches débouchant sur des innovations à haute valeur ajoutée ; soutenir le développement des territoires notamment en facilitant l’innovation et les créations d’entreprises. Son objectif est de former les ingénieurs de demain, maîtrisant à la fois les technologies numériques et les savoir-faire industriels. Idéalement située au carrefour de l’Europe, à 1 heure de Paris, 30 minutes de Bruxelles et 1H30 de Londres, IMT Nord Europe a l’ambition de devenir un acteur majeur des grandes transformations industrielles, numériques et environnementales du XXIème siècle en combinant, tant dans ses enseignements et que dans sa recherche, les sciences de l’ingénieur et les technologies du digital.

Localisée sur 2 sites principaux d’enseignement et de recherche, à Lille et à Douai, IMT Nord Europe s’appuie sur plus de 20 000 m² de laboratoire pour développer un enseignement de haut niveau et une recherche d’excellence dans les trois domaines « Systèmes Numériques », « Energie Environnement » et « Matériaux et Procédés ».

Pour plus de détails, consulter le site internet de l’École : www.imt-nord-europe.fr. Le poste est à pourvoir au sein du CERI MP

Contexte du sujet :

Le poste proposé s’inscrit dans le cadre du projet ECRIN (Environnement Climat – Recherche et INnovation), programme structurant du Contrat de Plan État-Région (CPER 2021–2027) en Hauts-de-France. ECRIN mobilise un large consortium pluridisciplinaire autour de l’étude des effets du changement climatique sur les milieux, les écosystèmes et la santé humaine. Il vise à produire des connaissances scientifiques intégrées, soutenir des stratégies d’adaptation et favoriser l’innovation territoriale. Le projet se structure autour de quatre volets principaux ; Physico-chimie de l’environnement, Adaptation et atténuation, Impacts sur la santé humaine et les écosystèmes et Transfert d’innovation et interaction avec les acteurs du territoire.

Le post-doctorat proposé participe pleinement au volet « Adaptation et atténuation », en modélisant les impacts du changement climatique sur l’érosion des sols agricoles – enjeu crucial pour la durabilité des agroécosystèmes régionaux. Il contribue également aux objectifs transverses d’ECRIN en combinant données climatiques, outils de modélisation avancés et interactions avec les dynamiques territoriales agricoles.

Dans le cadre d’un précédent projet GeSS (Gestion des Sédiments à la Source), projet consistant à améliorer la compréhension des phénomènes d’érosion hydrique des sols agricoles dans la région Hauts-de-France, la notion de changement climatique a été abordée après que les liens entre quantité de pluie et réponse sédimentaire aient été bien compris et détaillés. Une exploration préliminaire a été effectuée mêlant 1. l’utilisation de données climatiques du projet Explore 2 (Drias), 2. la modélisation des flux hydrosédimentaires (à partir du modèle WaterSed), et 3. l’utilisation des données acquises sur le site d’étude (petit bassin de La Pommeroye (54 ha), bassin de la Canche, Hauts de France). Cette première approche a montré que, dans le cas d’événements de saturation du sol en eau — responsables de la majorité des flux sédimentaires observés sur le terrain — le changement climatique tend à accroître fortement la fréquence des événements érosifs extrêmes, d’autant plus que le scénario envisagé est pessimiste (RCP8.5) et que l’on se projette vers des horizons temporels lointains, comme celui de 2070 (Thèse M. Delaporte, 2024). Cependant ce travail doit être conforté, dans la mesure où il s’appuie sur un unique modèle climatique, une seule typologie d’événements pluvieux et une échelle géographique restreinte. L’objectif est alors de continuer le suivi terrain sur 2 BV de taille différente et d’augmenter les simulations en considérant un changement d’échelle. Il s’agira de multiplier les origines des données climatiques utilisées en s’appuyant sur différent modèles. Mais aussi, potentiellement, de considérer différents modèles d’érosion afin de vérifier que les tendances ne sont pas modèles dépendants. Enfin, la notion de risque pourra être abordé en faisant le focus sur les évènements les plus extrêmes.

Missions :

  1.       Suivi des flux hydro-sédimentaires sur le terrain :

•             Collecte des données

•             Veille au bon fonctionnement du matériel sur le terrain

2.       Amélioration de la modélisation érosive / changement climatique :

•             Intégrer des données issues de multiples modèles climatiques

·                     Élargir l'analyse à différents scénarios d'émissions

•             Implémenter et comparer plusieurs modèles d'érosion

•             Valider les tendances observées et réduire les biais modèles-dépendants

3.       Analyse des événements extrêmes :

•             Étudier spécifiquement les événements orageux intenses

•             Modéliser des scénarios similaires à l'événement de fin 2023 dans le Pas-de-Calais

•             Évaluer les risques associés à ces événements extrêmes

Pré-requis du poste

Profil de la candidate/du candidat : (Prérequis/ Diplôme) :

Doctorat en Sciences de l'Environnement, Hydrologie ou domaine connexe

 

Savoir-être

•      Rigueur scientifique et esprit critique

•      Autonomie et capacité d'initiative

•    Capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire

Savoir faire

·      Expérience confirmée en modélisation hydrologique

·      Maîtrise des outils de modélisation (WaterSed, etc.) et de SIG

Connaissances

•    Aptitude à la communication des résultats

·      Connaissances en pédologie et processus érosifs

·      Compétences en analyse de données et statistiques

Conditions :

Le poste est à pourvoir à compter du 01/03/2026 pour une durée de 13 mois (contrat CDD).

Renseignements et modalités de dépôt de candidature :

 

  •          Pour tout renseignement sur le poste, merci de vous adresser à ALARY, Claire, Enseignante-Chercheure, claire.alary@imt-nord-europe.fr ; 03 27 71 26 89

  •          Pour tout renseignement administratif, merci de vous adresser à la Direction des Ressources Humaines : jobs@imt-nord-europe.fr  

  •          Cet emploi est proposé en mobilité pour un fonctionnaire ou bien sous forme de contractuel de droit public.

  •          Par ailleurs, le poste peut être aménagé pour une personne en situation de handicap.

 

Date limite de candidature : 4 janvier 2026

ou