Stage de Master : « Économie circulaire et Innovation » - 5 mois

DESCRIPTION DE L’EMPLOYEUR :

L’Institut Mines-Télécom est le 1er groupe public de Grandes Écoles d’ingénieur.e.s et de management de France. Constitué de huit Grandes Écoles publiques et de deux écoles filiales, l’Institut Mines-Télécom anime et développe un riche écosystème d’écoles partenaires, de partenaires économiques, académiques et institutionnels, acteurs de la formation, de la recherche et du développement économique.

Mines Saint-Étienne, École de l'Institut Mines-Télécom, est chargée de missions de formation, recherche, innovation, transfert industriel et culture scientifique. Avec 2 500 élèves, 500 personnels, et un budget de 50 M€, elle rayonne sur 3 campus dédiés à l’industrie des futurs, à la santé et au bien-être et à la souveraineté numérique et microélectronique. Elle est classée dans le top 15 des Écoles d’ingénieurs Françaises et dans le Top 500 des Universités mondiales.

La stratégie 2023-2027 de Mines Saint-Étienne s’inscrit dans celle de l’Institut Mines-Télécom. Elle a pour ambition :

• d’accompagner les transitions écologique, numérique, et générationnelle et d’en former les acteurs,
• de soutenir la souveraineté nationale et européenne en microélectronique et numérique.

Présentation du centre : L’Institut Henri Fayol, centre de formation et de recherche de Mines Saint-Etienne s’intéresse aux transformations actuelles à l’aune des transitions numérique, écologique et industrielle qui sont au cœur de l’efficience de la résilience et de la durabilité de l’industrie et des territoires. Il déploie une stratégie pluridisciplinaire mettant en synergie des compétences fortes en génie mathématique et industriel, en informatique et systèmes intelligents, en génie de l’environnement et des organisations, en management responsable et innovation en lien avec les unités de recherche EVS UMR 5600, LIMOS UMR 6158 et COACTIS.

Pour accompagner cette stratégie, l’Institut Fayol propose un stage « Économie circulaire et Innovation » d’une durée de 5 mois (mars-juillet 2025) au sein des départements Management Responsable et Innovation (MRI) et Génie de l’environnement pour les organisations (GEO).

Contexte du stage : Dans divers secteurs économiques, la question de la circularité des pratiques s’impose comme un enjeu stratégique. En effet, face à la pression croissante pour réduire l’impact environnemental et s’inscrire dans les limites planétaires, la gestion des ressources devient une priorité à la fois environnementale et économique. Chaque secteur, qu'il s'agisse de l'industrie manufacturière, de l'agriculture, ou encore de la construction, est confronté à des défis spécifiques liés aux déchets, à l'utilisation intensive des matières premières et à la dépendance vis-à-vis des fournisseurs internationaux. L’économie circulaire propose une alternative en repensant les modèles de production et de consommation pour intégrer des pratiques de sobriété, d’intensification d’usages, de réparation, de réemploi, réutilisation, recyclage, à l’échelle d’une organisation ou de plusieurs (écologie industrielle et territoriale - EIT). Mejia Villa (2016) reconnait que pour être pleinement mise en œuvre, l'économie circulaire nécessite des innovations dans la production industrielle, dans les comportements ou pratiques d’utilisation de produits par les consommateurs, et la législation des décideurs politiques. En ce sens, l’innovation durable peut être définie comme une innovation qui améliore la performance en matière de durabilité, en intégrant des critères écologiques, économiques et sociaux (Boons et al., 2013). Ainsi, l’innovation technologique, l’innovation frugale/low-tech, l’éco-innovation et l’innovation sociale représentent des voies pouvant contribuer à renforcer la soutenabilité des pratiques de circularité au sein des organisations.

Dans ce contexte, l'ensemble des parties prenantes territoriales et leurs actions doivent être pris en considération en complément aux organisations publiques ou privées qui développent ou mettent en œuvre des innovations en faveur de l'économie circulaire, mais aussi à l'ensemble des parties prenantes territoriales et à leurs actions. Cela inclut les autorités publiques qui élaborent des politiques pour l'économie circulaire, ainsi que la société civile qui contribue au développement d'idées novatrices. En effet, pour relever les défis du développement durable, la participation d'une diversité d'acteurs est recommandée (Brammer et al., 2019).

En sciences de gestion/management, se pose en particulier la question de la relation entre l’innovation durable sous toutes ses formes et l’économie circulaire. Une des voies de recherche consiste donc à explorer les synergies entre ces deux concepts afin de proposer des solutions durables et innovantes qui améliorent à la fois l'efficacité environnementale et les performances économiques des organisations, sans oublier l’importance des interactions des parties prenantes territoriales. En étudiant cette question, nous souhaitons comprendre les dynamiques de développement et d’adoption d’innovations durables au sein des organisations étudiées, les impacts sur leur fonctionnement et sur les pratiques des acteurs à différentes échelles (territoire, société civile) en termes d’économie circulaire.

En ingénierie environnementale, les questions de recherche abordées par l’Institut Fayol sur ce sujet sont multiples. Dans un objectif d’aide à la décision auprès des organisations, elles s’attachent d’une part à mieux caractériser le potentiel de développement de stratégies EIT sur un territoire. Elles abordent d’autre part la planification territoriale et l’évaluation environnementale de filières de valorisation des déchets-ressources (déchets municipaux, déchets d’activité économique). Enfin, elles questionnent le positionnement de différentes solutions vis-à-vis de leur capacité à répondre à différents niveaux de soutenabilité (faible / forte). En outre, l’Institut Fayol intègre ces modèles et méthodologies d’économie circulaire à dimension territoriale au sein de la plateforme Territoire (https://territoire.emse.fr/). Cette dernière propose des outils numériques pour faciliter la prise de décision pour des territoires durables. Elle considère dans son processus de développement de nouvelles solutions, la prise en compte des données multi-objet et multi-échelle et de la flexibilité des besoins de ces territoires.

L’économie circulaire devient une question centrale, sur laquelle l’Institut Fayol dispose de compétences établies en recherche et en formation, dans des disciplines variées, qui pourraient être élargies et renforcées, afin que l’économie circulaire devienne une thématique structurée, à laquelle l’ensemble des composantes (départements, plateformes) pourraient contribuer.

DESCRIPTION DU STAGE :

Objectif du stage L’objectif du stage est de réaliser une cartographie des compétences en économie circulaire, couvrant les domaines de la recherche et de la formation au sein de l’Institut Fayol voire de Mines Saint-Etienne. Le/la stagiaire contribuera également à la veille sur les appels à projets. En outre, il lui sera demandé de faire un benchmark des projets de recherche existants financés par des institutions françaises ou européennes dans un but de positionnement des activités de recherche du centre au regard des travaux de recherche extérieurs. De plus, la personne participera activement à l’organisation d’un « Atelier transverse », destiné à rassembler les personnes intéressées par ce sujet au sein de l’Institut.

Missions à réaliser dans le cadre du stage : Le/la stagiaire participera aux activités suivantes :

Élaboration et administration d’un questionnaire d’enquête au sein de l’Institut Fayol et du reste de MSE

Traitement, analyse et restitution des réponses

Réalisation d’une cartographie des compétences en économie circulaire au sein de l’Institut Fayol

Organisation d’ateliers de sensibilisation et de positionnement

Réalisation d’une veille et d’un benchmark sur les projets de recherche financés en économie circulaire

Positionnement des travaux de l’institut Fayol au regard de la veille réalisée

Le stage est basé sur le campus de Saint-Étienne (Espace Fauriel).

DESCRIPTIF DU PROFIL RECHERCHE :

Le stage s’adresse à des étudiantes et étudiants de niveau Master 2 en sciences de gestion, sciences de l’environnement, ingénierie généraliste, géographie/aménagement, économie, ou discipline connexe.

POURQUOI NOUS REJOINDRE :

L’Institut Mines-Telecom se caractérise par :
https://www.youtube.com/watch?v=m39m6hdNC48

• Un environnement scientifique d’excellence,
• Un groupe présentant des entités sur l’ensemble du territoire français.

Mines Saint-Étienne se distingue par :

• Un environnement de travail privilégié avec un taux d'encadrement des étudiants et un taux d’environnement (fonctions support et soutien) élevé,

• Des moyens expérimentaux et numériques de premier plan,

• Une activité de recherche contractuelle importante (11 M€ / an de contrats en Recherche et Innovation), majoritairement avec des partenaires industriels,

• 25% d’étudiants internationaux, Membre du réseau T.I.M.E. et de l'Université Européenne EULIST,

• Un centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle – La Rotonde - unique en France, qui démultiplie son impact sur la société (> 50 000 visiteurs par an),

• Cadre agréable/ accessibilité en transport ou proche des axes routiers…,

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

• Frais de transports en commun pris en charge à hauteur de 75% (sous conditions),

• Foyer du personnel (activités sportives, culturelles, avantages CE sur des loisirs et temps de convivialité),

• 1 jour de congé par mois (à poser sous réserve de l'accord du tuteur)

• Localisation du poste : Saint-Étienne (Espace Fauriel)

• Date limite de candidature : 15 janvier 2025

• Les candidatures CV et LM sont à adresser à : Magdalena POTZ, magdalena.potz@emse.fr et Valérie LAFOREST, laforest@emse.fr
• Date de début de stage souhaitée : mars 2025
• Les stages proposés sont ouverts à toutes et tous avec, sur demande, des aménagements pour les candidates et candidats en situation de handicap
• Gratification : 15 % du plafond horaire de la Sécurité Sociale par heure de stage, soit 4,35 € par heure